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Edwood

29 juillet 2011

Une bonne nuit de repos

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Cette nuit, j'ai rêvé que lors d'une soirée, je me rendais compte que mon pied gauche pouvait s'enlever, un peu comme on enlève celui d'un playmobil. A l'intérieur, je découvrais une sorte de mécanisme d'emboitement, composé entre autres d'écrous et de boulons.

Intrigué par cette singulière découverte, je décidais de mener une enquête pour comprendre l'origine de cette chose. J'allais donc questionner ma mère pour lui demander si étant enfant, je n'aurais pas subit un accident qui aurait contraint à m'amputer le pied, et à le remplacer par ce pied semi-robotique. Sans oser me répondre concrètement, elle m'aiguillait vers un hopital, où j'apprenais que je venais en fait d'un orphelinat, et que j'avais effectivement subit une amputation du pied, ainsi que des tests étranges dont on ignorait tout.

Si vous avez la moindre interprétation plausible autre que "tu es un playmobil", je vous écoute.

Oh, et je vends mon script sinon.

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19 juillet 2011

Grosso modo

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Depuis le jour de ma naissance, j’ai un lien spécial avec le cinéma.

Bébé, mes parents ont décidé de m’attribuer le sobriquet de « Petit Hitchcock ». Pourquoi ? Eh bien, parait-il que ma grosse tête dégarnie et mon double menton d’enfant trop nourri leur rappelait le maitre du septième art. Mes parents sont des gens très sensibles à ces choses là. Mais pas trop au bien être futur de leur enfant qui apprendra tôt ou tard ce sobriquet.

Je vous laisse en juger par vous même :


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Voyez vous un quelconque lien de ressemblance avec l’homme ?

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Allons, soyons sérieux.

Mais de toute façon cette note n’a aucun rapport avec le cinéma. Non, ce dont je souhaitais m’entretenir avec vous, c’est du pourquoi et du comment j’ai pu passer de Petit Hitchcock au jeune homme svelte et gracieux que je suis devenu aujourd’hui, qu’on peut apercevoir sur ces quelques clichés pris totalement au dépourvu :


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Car lecteurs et surtout lectrices, le pourquoi et le comment les voici, je suis touché par un don qui en agace plus d’un(e) : le pouvoir de ne jamais grossir. Je fais partie de ces gens qui ont un poids déterminé génétiquement et qui est irrévocable.  J’entends par là que je me nourris principalement d’aliments gras et sucrés en quantité excessive depuis une bonne dizaine d’années (ceci correspondant étrangement à la période où j’ai quitté le cocon familial), et que je n’ai jamais pris le moindre gramme. De plus je ne suis pas maigre, pas gros, je suis d’un poids moyen qui me convient tout à fait. Ainsi, je n’ai jamais peur d’un quelconque excès, et ne crains pas les repas disproportionnés ou déséquilibrés, comme par exemple manger à heures irrégulières, sauter un repas, manger trop d’un coup, finir tous les paquets de biscuits que je viens d’acheter en une nuit, manger dans des fast food 10 fois par semaine, ou encore m’empiffrer juste avant d’aller dormir. Je ne pense jamais à la nourriture comme un problème, je n’y réfléchis même pas, et ne me prive de rien sans en subir les conséquences logiques et terribles de la nature, ce qui a souvent rendu folles mes compagnes comme vous pouvez vous en douter.

Au fil des années, j’ai souvent entendu des malins me dire : « Profite tant que ton poids est bloqué, mais passés les 25 ans, tu verras ».
Les 25 ans sont passés depuis un moment, je n’ai rien vu. Je me nourris toujours aussi chaotiquement, de quoi donner envie à une diététicienne de se percer les yeux à l’aide de son agrafeuse de bureau. Mon poids n’a pas bougé.

Ah si, j’ai pris 1 kilo en 3 ans. Juste de quoi atteindre mon poids idéal en fait. Faut dire que j’ai arrêté de fumer aussi.


LA GE-NE-TI-QUE les amis. Y’a pas de secret.


Cette note n’a aucun autre but que d’attiser votre haine, amis lecteurs qui scrutez les recoins de chaque emballage à la recherche du taux exact de calories, que vous entrez ensuite dans votre petit calepin avant chaque repas. Sur ce, je m’en retourne plonger ma cuillère dans un gros pot de Nutella en vous souhaitant bon appétit.

11 juillet 2011

Hard On

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Eh bien.

Il semblerait que ce soit le calme plat depuis quelques années en matière d’anecdotes croustillantes sur ma vie, vu le rendement notes/jour qui va bientôt avoisiner les -5000%. C’est vrai que la majorité de mes récits prennent place il y a fort longtemps, dans ma tendre enfance ou dans l’ancienne Babylone, quand je participais encore à des kermesses, célébrations de la déesse Kalima, ou que je tapinais dans la rue pour payer ma rente aux méchants Thénardier. Il est également vrai que la quantité de traumas humiliants dans un temps donné de vie n’est pas illimitée, et je commençais presque à croire que j’étais venu à bout de cette terrible malédiction qui touche les gens comme moi, les gens ayant une capacité hors norme à passer pour des cons. Ca signifiait donc la fin de mes aventures sur les Blogs, étant donné que je ne poste que quand je peux exposer à tous ces terribles évènements que j’aurais pourtant dû garder secrets à tout jamais.
Fort heureusement, ma vie n’est pas encore finie, et j’ai eu tout loisir de constater qu’on me réservait encore de bonnes surprises là-haut, de bons moments de pure gêne, susceptibles d’éBRANLER (*retenez ce mot qui a un rapport avec la suite de la note) (**je sais, je suis un véritable génie du suspens) l’homme fort que j’essaye péniblement de reconstruire depuis quelques années au prix d’interminables souffrances et d’auto-analyses psychiatriques.


Il y a trois jours donc. Je me rends à la piscine publique en compagnie de CELLE DONT ON NE DIRA LE NOM afin d’aller partager toute cette délicieuse sueur qui peuple nos corps en compagnie d’inconnus, souvent gros et laids et qui ne rentrent pas dans une piscine habituelle de type jardin. (Vous savez, toute l’eau sort quand ils entrent dedans, gag intemporel)

Nous allons donc à la piscine, et le soleil qui jusque là venait bruler chaque recoin de ma peau cancéreuse se met tout à coup à disparaitre derrière d’épais nuages. Disparue donc la potentialité de bronzer qui avait je l’avoue effleuré quelques instants mon esprit un peu fou, mais ne vous en allez pas, il ne s’agit pas là du PIC de l’histoire (*²), car ça n’a somme toutes rien d’humiliant pour le moment. A part que je ne suis toujours pas bronzé, ce qui est moche, c’est vrai.

Passé l’entrée, la prise de vestiaire, vient l’ancestrale cérémonie du change, qui fait regretter à chaque être humain normalement constitué d’être né quand il se croise ensuite dans une glace. Le bonnet de bain qui vous aplatit le crane, masque toute la beauté un peu délurée de votre subtile chevelure qui proportionne habituellement l’harmonie de votre visage, bonnet qui donne l’impression que vous sortez tout droit d’un film sur Roswell ou Tchernobyl. Ne pas oublier non plus ce qu’il est convenu d’appeler un « moule-bite », et qui est le seul bout de tissu autorisé aux hommes sur la région pelvienne dans une piscine publique, probablement pour éviter la prolifération de morpions ou de croutes péniennes qui pourraient s’échapper d’un maillot un peu lâche, de ceux qui n’y viennent qu’avec l’espoir de prendre une douche antiseptique gratuite. Bref un truc qui laisse très peu place à l’imagination, et c’est d’ailleurs parfois fort dommage à la vue de certains nageurs de n’avoir pas droit à un peu plus d’imagination, et un peu moins de concret. Mais je m’égare dans ma lancée lyrique. Quittons les croutes péniennes et revenons-en au corps de l’histoire :

Donc moi et CELLE DONT ON NE DIRA LE NOM passons quelques heures à barboter dans l’eau, à jouer au Beach volley comme deux teenagers, à ne pas bronzer, mais nous profitons surtout du Jacuzzi, ou « Spa », étant donné qu’il est 18h30 et que vu qu’il ne fait pas beau et qu’il est tard, il n’y a quasiment plus personne de sensé pour rester à la piscine, à part quelques enfants abandonnés qui se battent dans l’eau, quelques maitres-nageurs, et quelques gros. Nous sommes seuls dedans.


Les enfants, il est temps à ce moment de l’histoire de faire une pause et de vous rappeler une des curiosités du corps humain, qui est essentielle à la compréhension de la suite. Vous voyez, nous autres, les hommes, sommes dotés d’un organe érectile communément appelé PENIS. Ou ZIGOUIGOUI, si des enfants en bas âge me lisent, ce que je n’espère pas. Cet organe, à la faveur de quelque sollicitation : caresse ; vision ; contact ; brise légère ; changement de température ou de lumière, etc, possède l’étonnante capacité d’entrer en ERECTION, résultat d’une mécanique corporelle instinctive propre à notre survie depuis des millions d'années, qui est le COIT, en vue de la REPRODUCTION.

Fin de la pause explicative.


Je me trouvais donc dans le Jacuzzi, ou « Spa » (je tiens à le mentionner à chaque fois car je n’ai jamais compris pourquoi il possédait plusieurs noms), confortablement assis à proximité des nombreuses BULLES MASSANTES ET VIBRANTES, en subissant les bienfaits sur mon dos malade, quand tout à coup, l’impensable se produisit : au contact de ces fameuses BULLES MASSANTES ET VIBRANTES mon organe ERECTILE entra en ERECTION.
J’étais confortablement installé comme je l’ai déjà dit, et l’abondance de bulles troublant l’eau et masquant l’ignominie dont j’étais coupable, je pensais n’avoir rien à craindre. Je me contentais donc de patienter paisiblement en attendant que mon corps à la vigueur de jeune adolescent à peine pubère daigne se calmer, quand tout à coup, un son vint briser mes rêves de plaisir et de discrétion. La VOIX DE LA PISCINE annonçant d’une froideur à faire trembler les murs qu’il était 19H15 FERMETURE DE LA PISCINE MERCI DE BIEN VOULOIR EVACUER LES BAINS.

Doutes, confusion. Nous n’étions plus que 4 ou 5 à tout casser dans l’établissement, et mon corps, décidément très endurant comme il l’a d’ailleurs toujours été, vous le savez bien, lectrices féminines ayant déjà eu des relations sexuelles avec moi et qui composent 99% de mon lectorat, n’avait pas subit la crainte logique qu’il aurait dû avoir lors de cette annonce à GLACER LE SANG et qui aurait dû faire repartir toute l’embarcation en direction du vaisseau-mère. (J’essaie de trouver des métaphores subtiles, mais ça devient dur.)
Voyant le regard insistant des 5 maitres-nageurs en notre direction, je trouve une idée et demande donc à CELLE DONT ON NE DIRA LE NOM si elle veut bien me ramener ma serviette, parce que j’ai « trop froid », pensant peut-être qu’il s’agit là du stratagème le plus fin jamais inventé depuis la création de la roue. Elle accepte dans un geste de pure générosité, et revient avec ma serviette. Malheureusement pour sortir du Jacuzzi, ou « Spa », il y a quelques marches à GRAVIR. J’essaie tant bien que mal d’attraper ma serviette et de la jeter contre mon corps pour feindre le froid polaire, je m'ébroue les cheveux dedans d’un geste qu’un bon mannequin ne renierait pas, tout en laissant intelligemment pendre le reste au dessus de la ZONE A RISQUE. Je pensais avoir été crédible. La fin de l’anecdote prouvera que non.

Nous nous avançons en direction de la sortie, et je ne peux manquer de remarquer les regards insistants des maitres et maitresses-nageu(ses)rs en ma direction, me scrutant de haut en bas, ainsi que leur sourire dissimulé. A leur approche, puis après les avoir dépassés, j’entends même quelques ricanements discrets de type « hé… héhé… héhé… ».

Nous nous douchons. Je suis très long à me doucher, ça aussi vous le savez, lecteur(ice)s ayant déjà partagé ma vie (99.9% des lecteur(ice)s). Nous voilà donc bons derniers à nous rendre dans les salles de change pour nous essuyer et nous rhabiller.

Oh je me rends compte que j’ai oublié de préciser que parmi les maitres-nageurs, résidait un homme d’une vulgarité rare, un homme plutôt âgé aux cheveux grisonnants, proche de l’embonpoint, semblant tout droit sorti d’un match de Chistera (une sorte de Pelote basque) (la Pelote basque c’est un jeu de balle à la con) (les basques sont des cons, c’est là que je veux en venir), et qui aime beaucoup parler fort, se mettre en avant, empêcher les enfants de s'amuser, ou engueuler les gens qui barbotent dans la piscine pour toutes sortes de raisons connues de lui seul.

Donc nous entrons dans une cabine pour nous changer, à l’entrée de la salle des cabines il y a une femme qui, j’imagine, est chargée de les surveiller ou de fermer la porte à clé quand tout le monde est parti.

Je prends mon temps pour me changer, me sèche les cheveux, etc. La fermeture de la piscine est très proche mais il n’est pas encore 19h30 (ndlr: l’heure de la fermeture), quand tout à coup j’entends l’homme dont je parlais 2 paragraphes plus haut débouler à l’entrée de la salle en hurlant presque, et demander à la vigile si elle a vu un couple homme et femme entrer dans les vestiaires. Sur le coup je me demande si je n'ai pas oublié mon gel douche ou un truc comme ça. Elle répond que oui, qu’on est là, et demande pourquoi. Et là, mes amis, là, cet immonde gros porc lui répond toujours en criant : « BAH PARCE QUE LE MEC SE « CHAUFFAIT » DANS LE JACUZZI, J’ESPERE QU’IL EST PAS EN TRAIN DE FINIR DANS LES VESTIAIRES !».

Silence gêné et outré… le mien, caché dans ma cellule, et celui de la vigile qui ne trouve rien à lui répondre.

Je finis de me changer et nous sortons des vestiaires, tous les maitres-nageurs sont derrières à nous attendre et nous regardent avec insistance, à la connaissance de ces faits nouveaux. Humiliation. J’aurais pu, oui, j’aurais pu oser aller le confronter afin de laver cet affront et accessoirement lui apprendre quelques détails sur le tact minimum à adopter en société, mais j’ai préféré fuir sans rien dire. Comme un lâche. Merde quoi, j’ai eu une simple ERECTION et le type a cru que je me PALUCHAIS dans le jacuzzi, ou « Spa », et pire, que je/nous finissions dans la cabine. Et il avait induit tous les autres à y croire également. Je suis peut-être désormais fiché dans leur dossier de gros porcs des piscines, aux côtés de ceux qui se tripotent en regardant des gamins, ou qui ont un appareil photo caché entre les jambes

Les amis, que ça soit clair, je l’ai effectivement déjà fait dans la cabine de change en sortant de la piscine. Par contre me toucher dans le jacuzzi, ou « Spa » publique, ça non. Bien que ce serait un moyen facile et rapide d’attraper plusieurs MST simultanément en vue d’établir un record. Mais là non. Alors merde quoi.


Et mon honneur ?

27 juin 2011

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J'ai honte.

Oui, mes amis, j'ai honte de recevoir des e-mails de lecteurs me demandant s'ils peuvent avoir l'adresse de mon nouveau blog. Car je n'ai pas de nouveau blog. Je poste juste très peu.

Mais... tout ceci va changer. Je vais me ressaisir ! Je vais vous parler. J'en suis capable, j'ai confiance en moi. Ce ne sont pas 28 années d'échecs et d'humiliations qui vont changer ça. Oh que non. Du moins c'est ce que me répète mon psychothérapeute entre 2 fournées de délicieux antidépresseurs.

Alors il est fini le temps de la faiblesse et de la fainéantise, il est venu le temps des rires et des chants ! Je suis fort, je suis un ... surhomme ! OUI, PAUVRES FOUS, LA NOUVELLE ERE EST ARRIVEE ! J'ai encore beaucoup d'humiliations à vous raconter. Et vous m'entendez probablement déjà rire comme un dément du haut de la tour zébrée d'éclairs d'où j'écris ces lignes.

Sinon l'image d'en tête n'a rien à voir. Ce sont juste les animaux les plus mignons du monde.

5 mai 2011

Wonderland

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Combien d’années ?

Combien d’années qu’au réveil, je n’ai pas ressenti cette agréable sensation d’euphorie qui annonce une belle journée, cet état de grâce où on a envie de chanter à pleins poumons « Bonjour le soleil ! Bonjour les oiseaux ! Voilà l’été, toujours l’été, ohé !». Combien de décennies sans « Tralilaliloum, oh bah dis donc, j’ai bien dormi moi !».


Beaucoup trop.


Tout d’abord, il faut reconnaitre que je n’adopte pas la meilleure position de sommeil. Vous avez certainement déjà vu à la télé, dans un livre, ou sur le bandeau publicitaire d’un hydravion, les conseils de spécialistes concernant le sommeil. Le cycle du train du dodo et tout. Certains dorment sur le dos, d’autres sur le côté, et pour chaque type de dormeur il faut un matelas bien spécifique. Moi je dors sur le ventre. La position déconseillée par tous, pouvant entrainer des décollements de poumons, déchirements de rate, foie ou que sais-je encore, tout en assurant une destruction lente mais certaine de la colonne vertébrale. J’ai beau tester des tas de positions, je me réveille toujours sur le ventre. Ajoutez à cela que mon matelas n’est adapté ni au sommeil sur le dos, ni à celui sur le côté, et vous aurez la première partie de l’explication.

Mais ce sont surtout les rêves.

Je vous envie, lecteurs. J’envie vos nuits peuplées d’agréables scénettes où vous vous voyez aller boire un verre avec vos amis, faire la fête, danser la gigue du bonheur, sauver l’univers, etc. Ca fait maintenant longtemps que je n’ai pas eu cette chance. Moi, mes rêves ne sont que prétextes à humiliation, dévalorisation de soi, déprime, échecs. Je passe mon temps à voyager dans le passé, dans des lieux empreints de nostalgie me rappelant tristesse, regrets immuables, déceptions. Et si encore il s’agissait d’histoires construites je pourrais en tirer certaines leçons, mais mes rêves ressemblent un peu à des tableaux abstraits, il n’y a pas de logique, pas de continuité. Les personnages changent toutes les deux minutes (en général si quelque chose de bénéfique arrive, ce n’est plus moi le personnage principal), les scénarii sont totalement décousus. Je prends l’avion pour un lointain pays et me retrouve au supermarché en train de vouloir désespérément acheter des bretelles. Les bretelles de la tristesse. Ce ne sont que des fragments de sensations, des impressions, toujours négatives, qui représentent la plus grande partie de mes rêves. Quand je me réveille enfin (s'il ne s’agit pas d'un des rêves-pièges qui me font croire au réveil alors qu’en fait je dors toujours et m’apprête à me faire tuer), j’ai comme un goût amer dans la bouche, parfois même une profonde frustration qui, si elle ne va pas me gâcher la journée, va au moins pourrir les premières minutes de vie, ce qui contribue à faire de moi un petit homme aigri.


Un psychiatre y verrait probablement le tourment, l’absence du père et la névrose d’un homme déçu par la vie. Je n’y vois que l’inconscient d’un être dormant sur un matelas Ikea.

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18 mars 2011

Monochrome de Edwood

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28 décembre 2010

Missing

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Juste un petit mot avant cette fin d'année afin de ne pas oublier nos deux confrères Hervé Gesquiere et Stéphane Taponier qui sont retenus en otage depuis maintenant 364 jours, 28 minutes et 18 centimes.


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Une pensée donc pour ces deux personnalités sympathiques et joviales qui nous manquent tant en cette période de fêtes. On ne vous oublie pas les gars, gardez le sourire.


Il me semblait nécessaire d'en parler au cas ou certains n'auraient pas de télévision, de radio, d'internet, de téléphone, ou de monde extérieur. C'est que j'ai un devoir d'information, moi.


Joyeux Noël et bon anniversaire à tous.

25 novembre 2010

Rug Blog

CatWIG



Alors non, ce n'est pas mon genre de poster un lien accompagné d'un LOL et de vous laisser vous débrouiller avec. Ensuite oui, j'avais bien dit que je ne posterais plus tant que le design ne serait pas changé. Enfin, oui, des films grotesques il en existe des milliers.

Mais primo je me suis dit que micro-poster n'était pas tromper, et deuxio en voyant le trailer de ce film, je me suis dit qu'il fallait le partager. Je crois que c'est le plan final qui m'en a donné envie, un plan qui a lui seul fait basculer le film du grotesque kitsh à un tout autre niveau de sensibilité et d'humour. L'oeuvre d'un génie.



Malheureusement je n'ai pas vu ce film, si quelqu'un l'a fait, qu'il n'hésite pas à en parler dans les commentaires et à partager avec nous son expérience.


Detective Handsome

11 octobre 2010

Espace insuffisa

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Oyez oyez, camarades.


Ca faisait longtemps qu'on me bassinait avec Twitter afin que moi aussi je rejoigne ce club très très ouvert. Faut dire qu'il est devenu assez difficile de passer au travers tant il nous a envahi depuis quelques lunes. Autant être honnête, la chose n'avait jamais éveillé chez moi le moindre soupçon de curiosité, pas plus que la longueur de mes ongles de pieds qui trouent actuellement mes chaussettes. En effet, j'ai toujours perçu Twitter comme le nouveau fléau d'internet, le truc à la mode pour adolescents attardés à mi-chemin entre Facebook, un Blog et un SMS. En gros, une plate-forme où chacun peut baver des fragments de son inintéressante vie en espérant obtenir des commentaires d'autres lecteurs, chez qui on commente également afin de les inciter à venir nous lire et/ou les fidéliser.

 

Pire encore, j'étais persuadé que Twitter était nocif d'un point de vue culturel, enfermant les utilisateurs dans un format encore plus réducteur que ne l'étaient ses prédécesseurs, car c'est là son but avoué, et abaissant leur lyrisme ou plus simplement leur capacité à écrire, déjà mise fort à mal par le SMS et les Jonas Brothers. Je voyais des gens dont j'appréciais pourtant suivre le Blog devenir d'inintéressants LOL-posteurs, à la recherche du bon mot qui engendrera du bon retweet.

C'est dire si j'étais un sous-homme aigri.

Car j'accusais sans connaître. Et aujourd'hui, j'ai envie de me pincer les twittons et de me flageller à l'aide de ronces sauvages en repensant à cet état d'esprit négatif et borné qui était mien : Twitter est en fait une fantastique invention contemporaine, une révolution qui n’empêche en rien l'envolée lyrique et la belle prose. Il faudrait être fou pour se priver de cet espace de pure liberté de 140 caractères.


Je vous invite donc à me rejoindre.  Edwood, le Twitt

30 août 2010

Something New

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Et voilà.


Après ces nombreuses semaines de standby, je vous présente le nouveau design de mon blog. Qu'en pensez-vous ?

 


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