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Edwood
29 avril 2008

Oh non

J'ai complêtement oublié, il fallait que je fasse une note sur Darkman, ce film merveilleux, dont l'absence m'a fait défaut pendant 25 années. Ce que je ne m'explique toujours pas d'ailleurs.

Cette note servira de memo.

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25 avril 2008

Eve Angeli nue

J'ai pris un peu de retard.


Le 3ème jour a été à la hauteur des précédents. Ca discutait armes à feu à la table de self, à midi. Un Famas est-il plus difficile à manier à 200 mètres pour trouer un homme qu'un autre fusil ? La discorde régnait, les avis étaient mitigés.

Relachement total au niveau de la formation, nous voilà désormais livrés à nous même. Prétendument censés chercher des centres de formation ou des stages à partir du net, voilà l'occasion de faire trainer en longueur pas grand chose pour occuper de longues journées. On se balade d'une salle d'info à une autre en nous arrêtant de temps en temps au niveau de la formatrice pour lui raconter nos exploits. On fait 30 pauses clope par jour. 20 autres pour le café. Mais, non, je crache dans la soupe mais en fait c'est totalement bénéfique, j'ai même obtenu un rendez vous pour un entretien de Stage, et trouvé plusieures formations à ma hauteur.

Nous avons signé une charte concernant les PC de la formation, avec des règles vis à vis d'Internet. Logiciels de discussion profondément exclus, bien entendu, et les PC sont destinés uniquement à la recherche d'emploi et consors. Une jeune intrépide se risque quand même à demander s'il ne serait pas correct de brancher ses écouteurs et d'écouter de la zik ou des vidéos Youtube en fond ? Que neni gente dame.

Une petite demi heure plus tard, je retrouve Dodo à la salle info n°2, profondément absorbé par une discussion MSN tout en feuilletant un Skyblog. Je crois que plus aucune règle ne lui convient, décidément.

De mon côté, on m'a colé l'étiquette du "gars qui s'y connait en informatique", et donc mes nouveaux amis n'hésitent pas à me poser tout un tas de question, plus ou moins concernant leur recherche d'emploi, plus ou moins contraires à la loi. Est-il facile de créer et d'utiliser une Yescard, et pourrais-je leur en détailler la marche à suivre ? J'ai bien essayé de faire illusion en leur expliquant la page qu'ils feuilletaient au nez et à la barbe de la formatrice, mais... non.

Et puis, mince, je suis un des plus productifs de cette formation. En 3 jours j'ai mon entretien de stage, j'ai plusieurs dossiers d'inscription pour des formations, j'ai appellé absolument toute la liste de gens à appeler que j'avais et accompli toutes mes recherches. Je n'ai tout bonnement plus rien à faire... mais il faudra quand même occuper 35h par semaine, et j'ai très franchement peur pour la semaine qui vient. Je n'ai d'ailleurs pas hésité à filer en douce une petite demi heure en ville pour aller m'acheter des clopes, personne n'a remarqué mon absence.


Concernant le blog, vous remarquerez deux choses :

La première, l'apparition dans mes liens du blog d'Izbul. Ce jeune homme mérite toute notre attention ainsi qu'une place d'honneur, et je vous conseille vivement d'aller visionner sa page si ça n'est pas déjà fait, car ça manque à votre connaissance de la vie.

La deuxième, l'intitulé de cette note. Pourquoi ? C'est très simple, vous n'êtes pas sans savoir que le succès de mon tout premier blog venait en fait d'une note que j'avais fait très tôt, peu après sa création, qui contenait les accroches "Evelyne Thomas Nue". J'ai donc pensé reproduire cet effet qui m'avait fortement réussi, mais Evelyne Thomas n'étant plus ce qu'elle était, il faut bien l'avouer, j'ai décidé d'opter pour un people plus actuel, et vu que je vois ce soir même une bande annonce pour un documentaire sur Eve Angeli ("Eve Angeli, Qui es tu ?" ou quelque chose comme ça), je saute sur l'occasion. Ami Googleur, si tu tombes sur ce blog en cherchant des Photos d'Eve Angeli nue, you've been bamboozled. Mais grand merci de m'avoir fait monter dans la liste de Google, je te hais. LaCh T CoM sI t VnR LoL


A demain.

23 avril 2008

Don't worry Baby

2 ème journée de formation de formation. (non ce n'est pas une coquille, relisez les précédentes notes si vous ne saisissez pas)


Autant annoncer la couleur directement, cette journée a été une des plus éprouvantes spirituellement parlant que j'ai vécu depuis des années. En particulier parce qu'elle constituait un flashback, et qu'il était douloureux.


Je soulignais brièvement dans la précédente note l'impression affreuse que j'avais de retourner au lycée. C'est à peu de choses près l'impression qui s'est à nouveau dégagée lors de cette seconde journée.

Lever tôt le matin, le voyage en bus, long, somnolent, quasiment les yeux qui se ferment à chaque seconde sans nid de poule. Arrivée dans la salle de ... cours, des visages hagards et fatigués posés en rond autour de tables de lycée. La formatrice qui arrive, c'est un jour de fête nous annonce-t-elle, une invitée surprise va venir nous faire un speech sur les métiers de l'agriculture. L'occasion de nous réveiller en beauté. Nous aborderons pratiquement tous les sujets du domaine, de la conduite de tracteurs à la récolte de blé, en passant par l'élevage de bovins, ovins, fleurs, poissons, j'en oublie. Je décèle cela dit dans le regard de mes camarades le plus vif intérêt.

Après cette secouante introduction d'une petite heure vient l'heure du remplissage de questionnaires. Des questions auxquelles j'ai déjà répondu lors du bilan de compétence du précédent "Projet", l'occasion pour moi de laisser mon cerveau tourner au ralenti en ressassant tout ça. J'avais oublié à quel point une matinée de cours est longue, on a le temps de voir les secondes s'écouler une à une, et j'ai dû regarder mon portable une bonne centaine de fois (malheureusement sans forfait, même pas la possibilité d'envoyer des sms il33c33t) pour observer que non, l'heure n'avance décidément pas à vitesse normale.


La pause. On ne connait encore personne, moment gênant où on stagne devant l'entrée dans un semi silence, encore difficilement remis de ce nouveau rythme et de cette flamboyante première partie de matinée. Mes nouveaux amis racaille & rnb (un dangereux mélange) ne sont guère bavards, je trouve surtout discussion auprès de ma cigarette, qui en a probablement plus qu'eux d'ailleurs.


Puis, retour en cours, on continue les questionnaires. Petit à petit, la peur s'empare de moi. En effet, midi approche, lentement mais sûrement, et viendra bientôt le moment où il faudra aller diner à la cafétéria de l'établissement. Je redoute ce moment comme aucun autre, ne m'étant familiarisé avec absolument personne, ignorant jusqu'à la voix de la plupart d'entre eux.


L'affreux moment arrive enfin. Certains vivent non loin et vont donc manger chez eux, seuls 3 ou 4 membres du groupe se dirigent vers le "restaurant".


Le décor est triste, et j'ai de plus en plus de mal à croire qu'il s'agit d'un organisme de formation. Ca ressemble donc un peu à un lycée comme je l'ai déjà dit, oui, mais plutôt un lycée "pro" en fait, celui qu'on voit souvent à côté des vrais lycées, pour les gens en échec scolaire et qui veulent apprendre à démonter un frigo à 16 ans quoi. Dans mon ancien lycée ça s'appelait la section CES. Et "CES" était d'ailleurs une insulte qu'on se lançait au visage entre nous pour remplacer le mot "con".

Je rentre dans le self, et c'est la copie conforme du self de feu mon lycée. Sauf que les gens qui y mangent ressemblent drôlement à ceux de l'univers carcéral. Des gens affalés sur les tables, mal rasés et laids, absorbant leur tambouille la mine grise avant de retourner au charbon.

Je m'avance petit à petit, j'ai devant moi dans la queue un seul et unique membre du groupe, j'essaie de rester à proximité afin de ne pas finir seul à une table, ce qui serait la pire des alternatives. Quoique.


Les repas eux aussi n'ont rien d'alléchants, mais je n'en attendais pas beaucoup à la base. Bizarrement, je choisis d'opter pour un des plats les plus repoussants, chose je ne m'explique toujours pas pourquoi à ce jour.

Je suis toujours le gars devant moi, et vais m'asseoir face à lui. J'espère secrètement que les 2 ou 3 autres personnes du groupe qui sont bien plus loin dans la queue vont venir nous rejoindre et dissiper la gêne du face à face qui s'annonce. Ca serait normal, mais j'ai quand même un doute. Malheureusement, ils ne nous voient pas et vont se placer à une toute autre table, et me voilà donc nez à nez avec ce jeune homme pour un repas affreusement long.

Nous n'avons même pas essayé d'aborder la moindre conversation, croyez le ou non, mais le repas s'est déroulé sans que le moindre mot soit dit. On pourrait penser qu'il s'agissait là du "silence de complicité", qu'éprouvent deux personnes qui se comprennent et qui sont capables de rester sans rien dire sans en ressentir la moindre gêne, mais que neni, ici il s'agissait bien du silence de gêne, d'absence d'atomes crochus. J'étais pressé comme jamais de finir mon détestable plat, et de m'enfuir me cacher dans une caverne ou un jardin loin, très loin du lieu de formation, pour finir mon heure de conditionnelle dans la tranquillité de la solitude. La porte de prison qui se trouve face à moi semble avoir les mêmes ambitions, et il mange d'ailleurs exagérément vite son repas, je n'arrive pas à le distancer. Finalement, il se lève, toujours sans mot dire, et s'en va, je me retrouve seul à ma table pour finir mon repas. Je vous épargne le détail de ce pur moment de honte, à feindre d'avoir l'air normal en tournant la tête à droite et à gauche pour faire genre je regarde un truc qui se passe, je me fous d'être seul, alors que bon, il est évident qu'il ne se passe absolument rien et que la solitude en cet instant me pèse.

Je bâcle la fin de mon repas et m'enfuit.


Je reviens pour l'heure de rentrée après avoir couru nu dans un champ en hurlant pour mieux savourer la liberté.


L'après midi s'est beaucoup mieux passé que le matin. Nous étions libres dans l'établissement, devant chercher des trucs sur le net ou passer des coups de fil, je n'ai pas été obligé de rester assis avec mes camarades toute la journée. Certains d'entre eux m'ont même abordé au détour d'un couloir, nous avons échangé quelques mots complices, afin de nous sentir moins seuls plus tard pendant la pause. Celui que je nommais hier "le gars des mots croisés", et que nous appellerons désormais "Dodo", (non pas parce qu'il ressemble véritablement à un Dodo, cet oiseau rigolo dont la race s'est éteinte mais dont le nom continue de briller, non, simplement parce que c'est un diminutif de son prénom, et que je n'ai pas envie qu'il apprenne que je parle de lui un jour ou l'autre en se googlant et en trouvant son nom mentionné ici, c'est que je ne suis pas encore prêt à perdre la vie, mes amis) nous aura même fait un bref coucou bruyant au cours de l'après midi, ne vivant apparement sous la contrainte d'aucune règle ou d'horaires à respecter. Fidèle à son habitude, il se sera contenté de se connecter sur un pc censé servir à la recherche d'emploi avec ses écouteurs, afin de regarder des vidéos sur youtube, ou d'écouter un morceau de rap, sous le regard médusé de la formatrice, ayant un peu baissé les bras à son sujet.

La pause, justement, m'a donné l'occasion de constater la véracité des soupçons que j'avais concernant l'endroit et les gens m'entourant. Je parlais de prison ? Il se trouve que certains d'entre eux sont bel et bien des criminels prêts à embrasser les barreaux. L'un d'eux nous avouera l'air triste avoir été inculpé pour dégradation sur véhicules... ainsi que pour cambriolage d'un commerce. Il attend son jugement de pied ferme, le bougre.

Mais au diable les préjugés, la pause aura quand même été l'occasion de déstresser, d'apprendre à connaitre mes compagnons de cellule, et j'ai même tiré quelques taffes sur un joint confectionné par l'un d'eux qui tournait par là, tout en discutant de leurs procès, avant de le voir nous quitter les bracelets autour des bras. Non je plaisante, pas encore.



Finalement voilà, cette journée était terminée. J'ai laissé la porte de prison de la formation se fermer derrière moi d'un son sourd, et je m'en suis allé rejoindre mon petit appartement, ma nudité, et mes valeurs qui, valant ce qu'elles valent, m'épargnent pour ma part de futurs jours à l'ombre.



Mais je ne perds pas espoir, je fais des efforts. Sur le chemin du retour, je me suis fait couper les cheveux. J'envisage la pose de boucle d'oreille de rigueur, et dans mon juke box sonne désormais la voix suave de Booba. Je rentrerai dans le moule, je vous le dis moi.

22 avril 2008

Why do fools fall in lava ?

Rien à faire, je trouve pas comment débuter cette note. Alors cette phrase bateau disant que je ne sais pas comment la débuter représentera la pirouette salvatrice. Vous me connaissez, je ne suis plus à une bassesse près.



Hier a été ce qu'il est convenu d'appeler une "mauvaise journée". Entendez par là qu'elle n'a pas rempli les promesses attendues, qu'elle n'a pas été à la hauteur de ce que j'en espérais, qu'elle n'a pas été pleine de bonheur et d'allégresse, que je n'y ai pas sauvé de vies, et que je n'ai été sauvé par personne non plus. Je crois qu'on peut donc dire qu'hier a été décevant.



Premier jour de formation donc. Plus ou moins consciemment, j'espérais y trouver un groupe sympathique, des gens avec qui discuter, avec qui, pourquoi pas, se lier d'amitié. Bref un rendez vous social de deux mois, l'occasion de renouer avec la "vie de tous les jours" et de rencontrer des gens tout en avançant professionnellement parlant. Fort de mon expérience avec le "Projet" dont les plus fidèles d'entre vous se souviendront peut être, vu que j'en ai parlé il y a moins de trois notes, j'avais en effet projeté cet espoir un peu fou, qu'un tel évènement à temps plein me serait très bénéfique. Lors du "Projet", je suis tombé sur un groupe de gens fabuleux, sympathiques, cultivés, drôles pour la plupart. Des gens avec qui j'ai pu discuter, me retrouver, l'un d'eux étant même passionné de cinéma tout comme moi, et ayant souhaité devenir projectionniste. Une bonne expérience pour le coup, même si la diffusion du "Projet" dans le temps (une matinée par semaine) n'a malheureusement pas permis grand chose niveau relationnel.

Donc, je me disais que cette formation de l'AFPA (hi google doodz) serait du même tonneau, tout naturellement, et qu'avec ses 35h par semaine, je me ferais tout plein de nouveaux potes, avec qui je sortirais tous les week end dans des virées inconscientes et alcoolisées au milieu de la nuit, les cheveux au vent, à disserter sur le cinéma, les séries, sur le ridicule de la vie en écoutant de la zik n0 futur3, comme j'ai pu le faire dans ma folle adolescence.


J'ai eu tort.


Sitôt arrivé là bas, je tombe nez à nez avec trois ou quatre personnes, du même groupe que moi, donc. Les visages sont mous, transpirent l'absence d'intelligence. Me disant qu'il ne faut jamais se fier aux premières apparences, je décide de ne poser aucun jugement sur ces braves gaillards, et j'attends de les entendre parler pour me forger une opinion. J'avais déjà lu sur le net que l'AFPA n'était pas réputée pour ses lumières ou son ambiance festive, mais j'espérais quand même y trouver des gens civilisés, pourquoi pas sympathiques, et non des néandertaliens à l'air ahuri.

Quelques autres nous rejoignent. Non, décidément, ça ne va pas en s'arrangeant. Chaque personne face à moi a le même look : survêtement blanc ou vert, coupe au ras du crâne, une grosse boucle oreille façon rnb dans l'oreille gauche. On croirait voir des jumeaux alignés, et pourtant non, ils ont tous des noms différents.
Nous remplissons un questionnaire de base, et pourtant, ce dernier leur pose moult problèmes. J'ai l'impression d'assister à une réunion de sortie de prison, la plupart d'entre eux souhaite utiliser un faux numéro de sécu, le compte en banque de quelqu'un d'autre, parce que selon eux ils ne pourront jamais en ouvrir un par eux même. A la question "numéro de téléphone", l'un d'eux ne sait quoi mettre, il n'en a pas. "Je suis pas très téléphone" prétend-il.

Et c'est là qu'"IL" entre en piste. Le plus beau spécimen qui soit, un monument de bêtise incarné en être humain. Le 0 absolu de l'intelligence.

Tout comme ses confrères, il porte un survêtement blanc des pieds à la tête, une grosse boucle d'oreille M Pokora, et un large bonnet noir profondément incrusté sur la tête, tombant jusqu'à la moitié des yeux. Il s'assoit bruyamment, avec ses 2h10 de retard, et a bien du mal à comprendre quand la dame le prie d'enlever son bonnet.
Il s'assoit, on lui remet le formulaire. Très vite son portable sonne exagérément fort, la dernière chanson de David Ghetta probablement, qu'il laisse retentir 10 bonnes secondes avant de décrocher et de taper la discute à son interlocuteur.

Finalement, il raccroche et se met sur son formulaire. Enfin, quelques secondes, puisque rapidement son regard tombe sur le journal posé non loin sur la table, journal qu'il se met à lire, puis fait les mots croisés. Cela l'occupera les prochaines 20 minutes.

Malgré toute cette perturbation, nous autres continuons nos formulaires non sans esquisser un sourire gêné... je pose une question concernant le rmi, et notre ami des mots croisés ne peut s'empêcher de parler (bien fort, il aime se mettre en avant) "ET COMMENT ON FAIT POUR AVOIR LE RMI ?" -puis croise quelque part sur le questionnaire l'abréviation "api"- "...ET L'API ?", ce à quoi la bonne dame lui répond qu'il a 18 ans et qu'il en faut 25 pour le Rmi, et que pour l'Api, eh bien, il faut tout simplement avoir des enfants. Et qu'il n'a pas d'enfants. "AH."


Une fois nos inscriptions effectuées, il me manque à peu près 99% des documents à fournir, nous partons pour une autre salle, où le cours magistral commence. J'ai l'impression d'être revenu au lycée... l'ennui, la fatigue. Je n'ai dormi que 5h, j'ai du mal à ne pas m'écrouler sur la table.
La femme qui se charge de notre formation de formation nous explique quelques trucs, et rapidement fait un tour de table pour voir à peu près quels sont nos objectifs personnels. Le tour de notre ami passe, il veut être paysagiste, mais 4 ou 5 personnes plus loin, au beau milieu d'une discussion entre la formatrice et un illustre jeune homme, sans aucun rapport avec ce qui se dit, il ne peut s'empêcher de crier tout à coup "C'EST QUOI UN TRADER ?". La femme, étonnée et un tantinet amusée, lui répond que ce sont des placeurs en bourse, qu'il ne pourrait jamais faire ça de sa vie. Ce à quoi, ne se débinant pas et plein d'allure, il répond avoir vu un reportage à la télé, où des gens peuvent le faire avec de faux diplômes. Mais la cruelle vipère ne peut résister à l'envie de briser ses rêves, en lui avouant que même avec un faux diplôme, il ne ferait guère illusion en ce monde plus de 15 secondes.



Fort heureusement, la journée n'a duré qu'une matinée, nous avions quartier libre l'après midi pour aller chercher les documents nous manquant. Je n'ai pu m'empêcher de m'écrouler dans mon lit vers les 20h, épuisé et désespéré par cet apperçu de ce qui sera mes deux prochains mois.

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