Pot Pourri
Quoi de neuf en ce moment sur Edwood-le-blog-le-film@pentagone.org ?
Eh bien pas grand chose mes amis. Enfin si, nous venons tout juste de fêter la 50ème note. Vous ne l'avez peut-être pas remarqué mais nous l'avons bel et bien fêtée. Et par "nous", j'entends surtout "je". Je vous en fais part après coup car je suis comme cela, comme pour mon anniversaire, j'en parle après, afin que les gens ayant oublié se sentent coupables et essaient de me prouver leur amour de façon déraisonnée. Vous pouvez m'offrir un iPhone.
Donc voilà, à part ça, rien de neuf, et nous en arrivons au stade où je n'ai quasiment plus de sujet d'avance sous la main. J'ai bien quelques notes qui croupissent dans des fichiers textes, des notes qui je l'espère vont se bonifier avec le temps comme du vin, même si je sais pertinemment que non. Elles seraient plutôt du genre à rester l'égal d'un cubi de Félissou pour l'éternité. Oui, Félissou, ce "vin de table" qui coûte moins d'un euro et qui se coupe à l'eau pour bien en apprécier la saveur.
Bouteille de Félissou posant au milieu d'autres bouteilles.
Dans ce genre de situation, en manque de sujet, en manque d'inspiration, nous autres blogueurs pro nous retrouvons face à deux possibilités : La première, ne rien poster jusqu'à ce que l'inspiration vienne, chose que j'ai déjà expérimenté sans trop de succès ces deux dernières années ; La seconde, récolter les moindres informations qui ont le malheur de rencontrer nos yeux fatigués, et en faire un patchwork, une sorte de pot pourri de sujets divers et variés, en espérant que l'un d'eux arrive à toucher l'auditoire.
Sujet 1
Je vous confiais dans la note précédente que j'avais été approché par eD*rling en vue d'un coopération commerciale. Vous avez probablement cru à une plaisanterie malicieuse de ma part comme j'en fais souvent, ou peut-être au délire d'un homme vieillissant rendu fou par l'alcool et les drogues, mais il n'en est rien. La vérité, c'est que j'ai réellement été approché par eD*rling. En effet, voici le mail que j'ai reçu il y a peu de temps :
Sujet : Collaboration e*arling
Bonjour,
Je trouve votre site très intéressant,
Je travaille pour le site internet eD*rling.fr et nous traitons parfois de sujets similaires.
J’ai constaté que vous aviez des partenaires qui vous soutiennent pour votre site, quelles seraient les conditions pour en faire partie ?
Nous pourrions peut-être envisager une collaboration ? En vous aidant à faire connaître votre site par exemple ?
Qu’en pensez-vous ?
Cordialement,
Marine
eD*rling.fr
Cette prise de contact a soulevée chez moi plusieurs interrogations. Premièrement, quels sont donc les "partenaires" qu'a cru voir sur mon blog Marine de eD*rling ? S'agirait-il de Zombocom, un site qui figure dans mes liens ? Ont-ils accès grâce à leurs mystérieux pouvoirs à des informations que je connais pas ? Serais-je sans le savoir associé à des marques ou des sponsors ? Toujours est-il que si un jour en buvant un soda ou en mangeant un steak vous voyez sur l'emballage une pub pour "Edwood, le blog qui met du beurre dans tes épinards", je vous serais très reconnaissant de m'en tenir au courant.
Ensuite, les "sujets similaires". Je suis tout à fait conscient que la note sur la Femme Scorpion a considérablement dégradée la nature des requêtes qui amènent à mon blog, étant donné que depuis que je l'ai postée j'ai tous les jours des résultats comportant au moins les mots "Seins", "Bite", "Nichons", ou "Viol". Par exemple rien qu'aujourd'hui, j'ai pu découvrir les mots-clés suivants : "GROSSE PUTE AUX GROS NICHONS", "gro sein au soleille", "femme gros seins violentée", ou encore "femme gros sein et chate plein de poil !!" (points d'exclamation d'origine). Et ce n'est là qu'un échantillon non exhaustif. Or, ces visites représentent 90% des accès au blog, et je ne vais pas cracher dans la soupe, c'est grâce à elles que je peux vivre de cette activité à temps plein qu'est le blogging. Mais cela m'amène tout de même à me questionner sur le sens que je dois désormais donner à mon blog. Dois-je en revoir complètement le concept et ne poster que des nouvelles érotiques, des photos de seins et des vidéos porno ? Suis-je censé en faire un blog-rencontre avec un système de commentaires webcam pour répondre à la demande sans cesse croissante de mes visiteurs ?
Mais surtout, surtout, dois-je accepter la collaboration avec eD*rling ? Dois-je même m'INSCRIRE sur eD*rling et peut-être rencontrer la femme de ma vie, une Simone, 65 ans du Gers qui aimerait la chasse et le tricot ?
Le débat est ouvert.
Sujet 2
Cela fait quelques temps que je voulais vous en parler, sans que ce soit assez touffu pour en faire une vraie note, alors je profite du patchwork pour le placer. J'ai découvert quelque chose de génial : Le Speed hating. Vous connaissez probablement le Speed dating, qui consiste à participer à des rencontres en compagnie de nombreux autres participants et participantes, le concept reposant sur la micro rencontre, avec 5 minutes pour découvrir chaque personne, et essayer de vous faire aimer d'elle dans ce court laps de temps.
Eh bien le Speed hating, c'est l'inverse. Vous avez 5 minutes pour vous faire haïr par la personne en face. Inutile de dire que ce concept m'a semblé d'emblée bien plus intéressant que l'original, et a éveillé en moi des envies de conflit et de haine que je pensais disparues depuis mon adolescence. Se montrer détestable et désagréable, après tout, c'est une vraie stratégie, un vrai don de soi. Analyser l'inconnu qui se trouve en face de nous, et essayer d'imaginer tout ce qui peut le répugner le plus chez un être humain, afin de lui en faire don. Existe-t'il un partage plus complet que celui-là ?
D'ailleurs détail amusant, le premier lien google vers le Speed hating amène sur eDarling, décidément prêt à s'engoufrer dans toutes les brèches de l'humanité.
Je vous invite donc cordialement, dans la bonne humeur et la franche camaraderie, à participer à un Speed hating avec moi. Soyez assurés que je serai le partenaire idéal, et que je vous ferai passer un mauvais moment comme rarement vous en aurez connu dans votre vie.
Le débat est ouvert.
Sujet 3
Je me suis remis à fumer. Certaines personnes le font sous la contrainte d'une violente dépression, ou simplement par erreur lors d'une soirée d'excès. Dans mon cas il s'agissait d'un acte totalement délibéré. Eh oui, je suis comme ça, surfant à contresens de la vague sociale, à l'heure où le prix de ces petites baguettes de bonheur ne cesse d'augmenter et où il devient presque interdit de fumer chez soi, par peur d'intoxiquer ses voisins au cas ou la fumée parviendrait à passer sous les plinthes.
Alors pourquoi cette décision, pourquoi avoir eu l'envie d'avoir envie de reprendre, alors que j'avais arrêté depuis près de deux ans ? La réponse est toute simple chers lecteurs : PARCE QUE C'EST BON. Tout simplement. J'ai pesé le pour et le contre, et en suis rapidement arrivé à la conclusion que fumer, c'est bon.
Vous mêmes, fumeurs ou anciens fumeurs, vous le savez. Vous connaissez l'incroyable félicité que l'on ressent en inhalant la délicieuse première bouffée de tabac après un repas. Quelle merveilleuse sensation de bien être et de complétion, quand la flamme du briquet vient faire rougeoyer la blonde qu'on tient fébrilement entre ses doigts, tout en l'embrassant du bout des lèvres. C'est presque sexuel. Quel plaisir que d'être confortablement installé dans son canapé en regardant un film, et qu'alors qu'on a la sensation qu'il manque quelque chose pour que l'instant soit parfait, on se souvient qu'on est fumeur, et qu'on peut donc légitimement s'allumer une cigarette, et transformer ce moment qui jusque là était simplement agréable, en instant de pure extase.
Car fumer après tout, c'est ça. C'est reconnaître sa faiblesse d'être humain, et accepter d'en jouer le jeu en créant volontairement le manque, un manque qu'il sera possible de combler à volonté, à chaque instant où on le sentira nécessaire. Quelle merveilleuse thérapie. Quel soulagement face au stress, à la tension de la vie, à l'absence d'accomplissement personnel.
Bien entendu, je ne vais pas vous mentir, reprendre c'est difficile. La culpabilité avant d'allumer sa première, cette pression sociale que l'on ressent et qui nous fait un peu hésiter. On se dit merde, est-ce que j'ai vraiment raison de me remettre là dedans ? Est-ce que j'en ai vraiment besoin ? Ne suis-je pas en train de faire une erreur ? Puis vient le moment où on se lance après tout ce temps. Moment de malaise. On s'en veut presque un peu. La première cigarette n'est pas bonne, elle n'a pas vraiment de goût, elle rend un peu malade. On se dit presque que c'était un coup dans l'eau, qu'on ne va pas reprendre finalement. Mais j'avais anticipé tout cela, je m'étais préparé, car j'avais déjà repris dans ma vie, et je savais. Je savais qu'il n'y avait qu'à attendre le lendemain pour que la suivante soit meilleure et appréciable. Et quelques jours seulement pour que fumer redevienne un plaisir absolu, une compagne de tous les instants.
Et ce soir, alors qu'à deux heures du matin je peux m'accouder au balcon et savourer une délicieuse et légère brise de nuit d'été en regardant les volutes de fumée planer délicatement devant moi, je me dis que j'ai eu mille fois raison.
En complément d'information, je vous invite à lire le livre de William WHITBY, "VIVE LE TABAC". Un livre où l'on découvre que "l'usage du tabac n'est pas mauvais pour notre santé", et qu'il protège souvent du cancer et de l'infarctus. (Paris, MA Editions, 1983).
Et laissez moi vous dire qu'en 1983 on savait de quoi on parlait. William WHITBY le premier. Un sympathique bonhomme que ce WHITBY. Je ne me lasse pas d'écrire son nom. WHITBY.
De toute façon si la cigarette avait déjà fait le moindre mal à quelqu'un, je crois que ça se saurait.
Le débat est ouvert.