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Edwood
16 juillet 2008

N.B.

asseenontv



Bonsoir.


Juste une note qui n'a rien à voir avec rien, écrite à la va vite, en fumant désespérément la dernière cigarette qui me sépare de ma nuit. Une note pour soulever 2 sujets qui me semblent essentiels au jour d'aujourd'hui.

Premièrement, pourquoi ces émissions de Shopping à la télé le matin ? En me brossant les dents (en me touchant aussi) j'ai dû entendre au moins 20 fois d'affilé le même truc sur un appareil qui enlève le cor des pieds. C'est affolant quoi, c'était diffusé en boucle pendant 1 heure (oui, tu peux rire lecteur, je met 1h à me brosser les dents, c'est pour ça que j'ai une haleine fraiche et que toi tu sens), et les mêmes phrases revenaient sans cesse, sans cesse, tellement qu'elles ont fini par s'imprimer dans mon cerveau, probablement à la place de souvenirs de choix comme celui de mon premier vélo ou encore mon âge, que j'avoue avoir oublié suite à cela. Je comprends bien que ce type d'emission est destiné aux anciens qui ne contrôlent plus leur vessie et sont donc debout dès le lever du soleil, et qu'ils ont peut-être besoin qu'on leur répète la même information des heures durant, le temps qu'ils attrapent leur carnet de notes ou qu'ils MONTENT LE SON DE LA TELE, mais quand même, c'est de la souffrance à l'état pur. Ménagez leurs cerveaux et laissez les donc vivre avec leurs cors aux pieds, ces pauvres bougre. De quoi pourront-ils parler entre eux quand ils n'en auront plus ?

Deuxièmement, pourquoi cette guerre envers les calories dans les supermarchés ? Je voulais simplement m'acheter des céréales, c'est en temps normal une activité simple. Eh bien j'ai lutté, je dis bien lutté, pour en trouver qui ne soient PAS 0%. Toutes les boites affichaient fièrement leur faible taux en tout, mais je m'en fous franchement, moi je veux du sucre, je veux du gras, j'en ai besoin. Pourquoi ne puis-je pas être rassasié, et dois-je me coltiner de la nourriture pour bimbo qui ne rentre plus dans son bikini à la plage ?
En fin de compte je n'ai pas trouvé de céréales 100% comme je le souhaitais, et j'ai dû me contenter d'une boite "fitness".

J'avais honte. Je me sentais gros.

Vous l'aurez compris. Aujourd'hui je me suis brossé les dents et je suis allé faire les courses.

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10 juillet 2008

Mea Culpa

peau_de_banane



Bonsoir bonsoir

Je le sais, je le hûme, vous êtes nombreux, très nombreux à attendre une nouvelle note. Je reçois des centaines de mails par jour, par nuit, des mails d'amour, des mails de passion, des mails plein de vie. Ca me fait chaud à l'organe artificiel qui remplace mon coeur depuis son 5 ème infarctus, mais croyez bien que ce n'est pas dépendant de ma volonté. Je m'excuse auprès de toi, jeune lecteur, jeune Philippe-Nicolas, car souvent on me reproche d'être trop impersonnel. Oui, chaque nouveau texte que j'invente te comble d'une joie que tes parents ou tes amis ne peuvent t'offrir vu que tu n'en as pas, chacune de mes notes est un peu comme ton cadeau de Noël n'importe quand dans l'année. Tu as souffert de cette absence, tu as même pensé te suicider. Je tiens à m'expliquer, pour toi.

J'ai traversé une période sombre informatiquement parlant. Une vague de malchance tout bonnement incroyable, et pourtant Dieu sait que j'en ai connu. Malheureusement les détails vous resteront absents, car hormis en étant Ingénieur Informaticien de niveau 18, on ne peut en saisir toute l'essence et donc l'apprécier à sa juste valeur. Bref, une véritable pluie de problèmes indépendants les uns des autres, mais qui subviennent tous en même temps, et j'en profite justement pour écrire une petite lettre ouverte à l'auteur ou aux auteurs de la chose (ce n'est pas réellement une lettre ouverte, abstenez vous d'y répondre.) :

Madame, Monsieur, Zbloub, Dieu,

Je ne connais pas exactement votre identité, peut-être êtes-vous une infirmière qui lors de ma naissance a décidé d'apposer au hasard sur mon berceau un sortilège vaudou ; peut-être suis-je le cobaye d'une expérience scientifique à échelle planétaire, peut être enfin ai-je courroucé quelque Dieu au cours de ma vie de dépravation et d'excès, tout est possible. Peu importe qui vous êtes, il serait temps que cela cesse. Oui, nous avons vécu de bons moments, nous avons ri ensemble, vous et moi, vous m'avez fourni une source d'anecdotes qui pourrait remplir une vingtaine de générations en seulement quelques années, mais je crois que vient un moment où il faut savoir accepter les limites de la crédibilité. J'ai souvent observé les gens normaux, et il m'est apparu que vos manières sont de plus en plus grossières au fil du temps, vous avez perdu la discrétion qui faisait le charme ou l'intérêt des 1000 premières fois, pour laisser place à un grand n'importe quoi qui ne connait plus de finesse ou de barrières logiques.
Je vous invite donc par la présente à prendre une sage décision. Il existe de très nombreux jeunes hommes de 25 ans sur cette planète, qui ne demandent qu'à connaitre la malchance, à qui la réussite sourit dans tous les domaines. Peut-être serait-il temps de faire tourner la grande roue cabossée que vous possédez, et de choisir une nouvelle victime pour les 25 prochaines années à venir. En espérant que mon appel soit entendu, veuillez accepter la cordialité de mes sentiments les plus opportuns de sincérité vraie, et de


Maintenant que cela est fait, et je sais qu'une larme coule lourdement de tes yeux, lecteur sensible à ma cause qu'un brûlot si panaché a su toucher en plein coeur, je dois avouer que tout n'est pas noir dans ma vie. Loin de là. En fait, tu n'en sauras pas plus mais je suis heureux. Voilà, c'est dit. Vous aurez finalement tout lu sur ce Blog. De l'association de mots "Boutons Pubis+Evelyne Thomas Nue" à moi EUREU.

Pour ce qui est du Blog, ou plutôt de la "Bible de vie" comme j'aime à le surnommer affectueusement en m'envoyant de petits baisers dans le miroir, j'ai réussi grace à mes talents et à mon cerveau surdéveloppé à récupérer les quelques notes que j'avais préparé et qui restaient à "paufiner" (c'est à dire à finir). Ces dernières avaient été détruites, et à la sueur de longues nuits de combat entre l'homme et la machine, ne pensant qu'à votre bien être ainsi qu'à la triste vie de Philippe-Nicolas, j'ai fini par vaincre le malin. Ainsi donc comme on dit dans le jargon artistique, Viva la vida, Hasta luego compadre, Maître Renard par l'odeur alléché, vous les subirez normalement très bientôt sous vos yeux torves rougis par l'alcool.


Philippe-Nicolas, Noël approche.

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